La ville d’Orléans organise ce dimanche son 2e vélotour, plaisante mais coûteuse balade en ville à vélo. Une organisation pléthorique, qui permet d’encadrer un dimanche dans l’année un petit afflux de vélo-touristes dans la ville, mais cache bien mal les dangers imposés aux cyclistes au quotidien de leurs déplacements. Un schéma de pistes cyclables particulièrement décousu, des carrefours toujours dangereux pour les 2 roues… Dans l’agglo, les infrastructures sont toujours conçues en fonction de l’emprise de la voiture, et ne laissent que marginalement un peu de place pour les déplacements doux.
Les cyclistes, pour leur sécurité et celle de leurs enfants, doivent passer un braquet supérieur. Ils ne peuvent se contenter d’une manifestation festive qui ne change en rien le non-partage des voies de circulation dans l’agglomération.
Dans de nombreuses villes, c’est la « vélorution » qui est en marche : des manifestations régulières, tout autant festives et conviviales, s’organisent pour montrer que seul un certain seuil dans le nombre de cyclistes permettra de changer les mentalités.
La Vélorution est possible à Orléans, organisons-nous avec les associations et les cyclistes orléanais pour faire évoluer plus rapidement la situation.
Envoyez nous vos photos des endroits les plus dangereux des infrastructures de l’Agglo pour les rassembler et les dénoncer auprès des élus.
Le faubourg Bannier, dans la partie proche du centre n’est pas assez large, et sur la N20 il y a des bouts par ci par là de voie cyclable, et la rue des murlins est défoncé de partout, donc on voit bien que sur un seul trajet d’une zone d’habitation (nord Orléans) à une zone d’activité (centre ville) il y a plusieurs solutions pour faire la route, mais rien de fonctionnel pour le vélo, et je ne parle pas de la sécurité.
Il y a surtout une multitude de rues ou avenues ou mails où il y a aurait la possibilité d’installer des couloirs à vélo, sinon de véritables pistes cyclables…
Et la passerelle de la place de la bascule à la charpenteri? Un jour de vélo-révolution, il serait intéressant de faire un sondage « sauvage » sur le pont Georges V à une heure d’affluence, entre 17h. et 19h.
Sur le passage du Tram, il faut exiger qu’au moins les projets de pistes cyclables soient appliqués.