L’Assemblée nationale examine actuellement le projet de loi de transition énergétique qui doit répondre à l’épuisement des énergies fossiles, préparer la sortie du nucléaire et lutter contre le changement climatique.
Le coût des factures énergétiques, chauffage – électricité – carburant, est devenu une question cruciale pour les ménages en situation de précarité. Ils profiteront directement de cette transition énergétique qui est fortement créatrice d’emplois non dé-localisables.
Grâce à l’action d’élus écologistes, de nombreuses initiatives vont déjà dans ce sens :
Dans les communes, comme à Ingré et Jargeau, les récents travaux de rénovation et d’isolation de bâtiments scolaires avaient pour objectif de mieux isoler ces bâtiments. Chaque investissement de rénovation ou d’amélioration du patrimoine est l’occasion de réduire la facture énergétique. À Ingré, les randonnées thermographiques en hiver permettent de sensibiliser la population aux pertes énergétiques sur les façades des habitations. La présence et l’appui technique du point info énergie lors de ces promenades permettent d’envisager avec les particuliers des solutions adaptées.
Au Conseil régional, le dispositif « Energétis » finance à 60 % les audits énergétiques des logements avant l’engagement des travaux par les particuliers. Le prêt « Isolaris » de 5000 à 15 000 euros à un taux de 0 % leur facilite les travaux d’isolation ou d’installations solaires thermiques ou géothermiques. Enfin, pour la première fois en Région, un bâtiment à énergie positive, qui produit plus d’énergie qu’il n’en consomme, a été inauguré dernièrement au lycée Jean Zay d’Orléans.
Pour généraliser cette mutation « qui va changer la vie des Français » les député-e-s écologistes participent à l’élaboration de la loi de transition énergétique avec un intérêt accru et une extrême vigilance afin d’atteindre des objectifs ambitieux :
- Accompagner une meilleure maîtrise des consommations dans le bâtiment et la mobilité, réduire les gaspillages et garantir l’accès de tous à l’énergie.
- Soutenir l’innovation dans les entreprises engagées dans la transition énergétique.
- Renforcer les compétences des territoires pour libérer les initiatives locales.
- Soumettre l’industrie nucléaire à un meilleur contrôle démocratique et à une exigence de sécurité renforcée ; et notamment encadrer, enfin, les conditions d’éventuels prolongements de la durée de vie des réacteurs au-delà de 40 ans.
Les écologistes ont l’ambition que la loi impose, non seulement la fermeture de la centrale de Fessenheim mais plusieurs autres réacteurs par le simple abaissement de la part du nucléaire et le renforcement des contrôles.
Moïsette Crosnier et Thierry Soler,
Porte-parole d’Europe Écologie Les Verts Orléanais