Téléphérique d’accord… Mais vélo et bus d’abord !

Débute ce lundi la 12e semaine de la mobilité durable qui a pour objectif de repenser notre façon de se déplacer en privilégiant des transports plus écologiques, économiques et répondant aux nouvelles habitudes de déplacement des citoyens.
Partenaire de cette opération, l’Agglo Orléans Val de Loire est pourtant passée à côté de l’essor des mobilités douces ces dix dernières années :
• la place accordée au vélo est morcelée, marginale et passe après la circulation automobile
• il en est de même des bus qui n’ont presque pas d’occasion de rouler en site propre
• avec de longs atermoiements, retards et dysfonctionnements, la seconde ligne de tramway a été conçue comme une ligne bus améliorée et non comme un renouvellement du réseau autour de modes de déplacement complémentaires depuis le tram rapide et régulier jusqu’à la marche à pied sécurisée
• si importante pour les usagers, l’information sur les trajets et les temps de transports ne cesse de cafouiller…

EELV Orléans propose de rompre avec les hausses de tarifs de TAO, de s’attaquer enfin aux discontinuités dans les itinéraires cyclables, de développer l’intermodalité pensée et construite pour toutes et tous et de faire la place aux alternatives en osant réduire celle laissée aux automobiles quand cela permet de transporter plus de monde, plus sainement et plus vite.
Si ces enjeux fondamentaux étaient déjà pris en considération, nous verrions plus sereinement l’agglomération d’Orléans communiquer sur les expérimentations innovantes avec la solution du téléphérique pour franchir la barrière que constituent les voies ferrées dans le quartier Dessaux.