Les élections de communautés de communes telle qu’est la Métropole Orléanaise ne sont pas régies par les textes du code électoral. Les pouvoirs métropolitains se sont donc développés à l’abri des regards des citoyens, donnant lieu à des compromis entre élus locaux, à bonne distance des procédures démocratiques telles qu’on pourrait être en droit de les attendre.
C’est ce qui s’est passé jeudi 16 juillet où suite à une représentation de théâtre de boulevard, l’instance dirigeant la Métropole a pu être désignée.
Nous ne pouvons que constater deux biais que nous regrettons au plus haut point. Tout d’abord, la place des femmes est encore mise à mal (1 Président, 15 vice-présidents, 5 vice-présidentes). Ensuite, les pressions exercées sur le Maire de Bou, Bruno Coeur, afin qu’il ne devienne pas vice-président, malgré le résultat du scrutin, font que les petites communes sont une nouvelle fois reléguées au rang de compléments.
Ensuite, si toutes les nuances politiques semblent représentées, la sensibilité écologique ne l’est pas, ce que nous regrettons en osant espérer que des Conseiller.e.s métropolitain.e.s délégué.e.s seront prochainement investis au sein de la Métropole, permettant alors à cet enjeu du futur d’être enfin pris en compte.
Nous prenons acte de l’élection de Christophe Chaillou, conseiller départemental et maire de Saint Jean-de-la-Ruelle, comme Président de la Métropole malgré les tentatives dirigistes mais vaines du maire d’Orléans et nous félicitons donc M. Chaillou. Evidemment, les écologistes resteront vigilant.e.s à la politique menée par la Métropole car c’est là que se concentre l’essentiel des moyens d’investissement au niveau local, indispensables pour faire face aux défis de l’avenir, sur les plans social, sanitaire, économique et climatique.