« Printemps arabe » : EELV soutient les peuples et leur liberté

Où est-il passé ? Qu’est-il devenu ce « choc des civilisations » qui prédisait que nos démocraties occidentales devraient affronter un Islam politique incompatible avec « nos » valeurs de liberté, d’égalité et de laïcité ? Que disent-ils aujourd’hui, nos dirigeants politiques européens, qui nous expliquaient depuis des années la nécessité de soutenir de vieux potentats et de vieilles théocraties au Sud au risque sinon de voir des extrémistes islamistes prendre le pouvoir aux portes de l’Europe ? Tandis que le Sud se soulève pour la liberté, l’Occident « prend acte », et il commence à s’apercevoir qu’au nom des affaires et de la stabilité, il s’est compromis et s’est bercé d’illusions vis-à-vis de dictateurs infréquentables. Les masques tombent !

Aujourd’hui, de Tunis à Rabat, en passant par le Caire, Tripoli, Manama ou encore Sana’a, un vent de liberté et de démocratie souffle, suite à la révolution tunisienne. Il est porté par la jeunesse et l’ensemble des peuples, contre leurs dirigeants corrompus, et pour la démocratie et la liberté.

Les écologistes, depuis longtemps, ont eux pris le parti des peuples et de leur liberté, face aux réticences des pouvoirs en place, au Nord comme au Sud.

Vous trouverez ci dessous les interventions d’Europe Ecologie – Les Verts, de ses militants et de ses leaders, qui ont soutenu, soutiennent et continueront de soutenir sans réserve les mouvements d’émancipation démocratique de ce « printemps arabe », parce que la démocratie ne s’impose pas par les armes et ne fonctionne pas au chantage, mais vient du peuple « par le peuple et pour le peuple ».

Les Communiqués de Presse EELV

Noël Mamère sur la Tunisie

Eva Joly par rapport à MAM et la Tunisie

Pour Cécile Duflot, la secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV), « il y a beaucoup de gens qui demandent sa démission, Michèle Alliot-Marie devrait s’excuser auprès des Tunisiens parce que c’est inacceptable d’avoir tenu de tels propos« , a déclaré la leader écologiste, invitée de l’émission « BFMTV 2012/RMC/Le Point »

Cécile Duflot invitée de Christophe Barbier le 1er février (le début est sur l’Egypte et la Tunisie)

Le 11 février, au moment de décrocher son téléphone, Daniel Cohn-Bendit accueillait ses interlocuteurs par cette boutade : « Allô, c’est Moubarak au téléphone, je vous écoute… » C’était juste avant l’ultime allocution télévisée du président égyptien avant qu’il ne quitte le pouvoir. Le député européen ajoutait au moment de raccrocher : « Je vous laisse, je dois rejoindre Ben Ali. »

Dany Cohn-Bendit réclame une commission d’enquête internationale. Le co-président du groupe des Verts au Parlement européen, a dénoncé la faiblesse de la réaction européenne, « pas à la hauteur » à ses yeux. Il a demandé l’ouverture d’une commission d’enquête internationale indépendante et la suspension immédiate des négociations d’un statut avancé UE-Tunisie (voir encadré). Le chef de file des Verts européens a également souhaité que la situation en Tunisie soit à l’ordre du jour de la prochaine session plénière du Parlement européen la semaine prochaine à Strasbourg. Estimant que le président tunisien « n’est autre que le meilleur fomenteur de l’intégrisme », il a accusé la France d’être « le paillasson du président Ben Ali » en « entretenant un leurre comme celui de la réussite économique de la Tunisie ».

Dany Cohn Bendit au parlement sur la Tunisie

Courrier d’Eva Joly pour Sarkozy au sujet de la Tunisie

Eva Joly au sujet de la Tunisie

Malika Benarab Attou sur la tunisie

Résolution d’H.Flautre au parlement européen

Dany Cohn Bendit sur le processus démocratique en Egypte