Pour refuser la marchandisation de l’eau, journée d’actions le mercredi 29 septembre à Orléans


Le collectif « Eau Secours Orléanais »* organise mercredi 29 septembre, avec le soutien de la Fondation France Libertés, une grande Journée de l’eau, à laquelle nous espérons vous retrouver très nombreux :

17h, Orléans, place du Martroi, départ de la marche des « Porteurs d’eau », avec

  • Danielle Mitterrand (Présidente de la Fondation France Libertés)
  • Jean-Luc Touly (Responsable de l’Eau à la Fondation France Libertés)
  • Emmanuel Poilane (Directeur de la Fondation France Libertés)

Chacun de nous, individuellement ou organisé collectivement, peut devenir un Porteur d’eau et ainsi respecter les principes fondamentaux dans toutes les actions que nous mènerons pour la cause de l’eau dans notre entourage, dans notre entreprise ou notre école, dans notre ville, dans notre département, dans notre région, dans notre pays ou dans les autres régions du monde. L’eau doit être reconnue comme un bien commun, patrimoine de l’humanité, exclu de toute marchandisation (voir ci-dessous).

À partir de 18h, Orléans, quai du Châtelet, sur les bords de Loire : Conférence de presse / Rencontre

20h30, Salle des Fêtes de Saran : Débat public





* Eau Secours Orléanais est un collectif pour la remunicipalisation de la production, de la distribution de l’eau ainsi que la préservation de la ressource et de sa qualité. Il est composé de citoyens, d’associations (ATTAC 45, GAMO Olivet, ACA St Jean de Braye, MNLE, AGIR pour la Chapelle, ADERC 45…), de partis politiques (Les Verts, PCF…) et la Ville de Saran.




Le mouvement des Porteurs d’Eau

(extrait du site France Libertés)

La question environnementale et la crise écologique sont aujourd’hui un défi majeur. Nous sommes de plus en plus nombreux à prendre conscience que nos modes de vie actuels et la conception dominante du développement économique menacent gravement l’équilibre de la vie sur Terre.

Tous les citoyens sont appelés à s’engager pour la sauvegarde de l’eau, ressource nécessaire à la survie de la planète, bien commun de l’humanité.
Le mouvement des Porteurs d’eau, initié au Canada, est aujourd’hui présent dans plusieurs pays. Il répond au besoin de favoriser l’engagement et la prise de conscience des citoyens sur la question de l’eau, grâce à des actions de sensibilisation et à des activités pédagogiques. La Fondation France Libertés est le relais en France du mouvement des Porteurs d’eau.

Qu’est ce qu’un Porteur d’eau ?
Un Porteur d’eau est une personne, un groupe de personnes ou une institution qui, éveillé et informé, a pris conscience de la gravité du problème de l’accès à l’eau potable dans le monde. Il s’engage, dans son travail, ses activités, son quotidien, à porter le message d’une prise de responsabilité individuelle et collective pour la sauvegarde de l’eau.
D’où vient ce message ?
Ce message, proposé sous forme d’une charte de principes, est la synthèse d’un travail collectif de militants et de citoyens en collaboration avec des chercheurs et économistes. Ce message est simple et ses principes sont énoncés dans la « Charte des Porteurs d’eau » :

La Charte des Porteurs d’eau
1. L’eau n’est pas une marchandise, l’eau est un bien commun non seulement pour l’Humanité mais aussi pour le Vivant.
2. Afin de garantir la ressource pour les générations futures, nous avons le devoir de restituer l’eau à la nature dans sa pureté d’origine.
3. L’accès à l’eau est un droit humain fondamental qui ne peut être garanti que par une gestion publique, démocratique et transparente, inscrite dans la loi.

Quelle méthode ?
Diffuser largement la charte et les textes de références essentiels pour les Porteurs d’eau.
Unis par cette charte, des individus, des mouvements citoyens ou des institutions pourront organiser des projets portant le label « Porteurs d’eau », afin que les actions de chacun s’inscrivent dans un grand mouvement.
Le Porteur d’eau doit adhérer à cette charte, qui pose trois principes moraux fondamentaux et incontournables pour bâtir une nouvelle politique mondiale de l’eau. Il peut ensuite agir à sa façon, dans son milieu, sa région, sa ville ou son quartier.
Il s’engage aussi à inciter les citoyens à rejoindre les initiatives existantes, à faire des propositions ou à entamer de nouvelles actions.