Notre département connaît depuis lundi un épisode inquiétant de pollution aux particules. Le pic a été décelé mercredi 18 mars, d’un indice 8 sur une échelle qui en compte 10, selon une prévision de Lig’Air, organisme régional chargé de surveiller la qualité de l’air.
Déjà en mars 2014, le Loiret avait connu un épisode de pollution aussi préoccupant.
Ces épisodes de pollution extrêmes ont de graves conséquences sur la santé : insuffisances respiratoires, allergies, mais surtout à long terme cancers et maladies vasculaires. Les particules fines sont classées par l’OMS (Organisation mondiale de la santé) comme fortement cancérigènes.
À ce jour, face à cette situation, les autorités ne réagissent pas : aucune mesure d’urgence n’a encore été prise pour réduire le niveau de pollution et préserver la santé des personnes les plus fragiles. A l’inverse, le conseil général a même envisagé de casser le thermomètre en dénonçant son financement de Lig’air.
Les écologistes souhaitent que les mesures suivantes soient mises en œuvre au plus vite dès le début des épisodes de pollution :
* Limitations de vitesse abaissées sur les principaux axes routiers,
* Mise en place d’itinéraires alternatifs aux cœurs d’agglomération pour les poids-lourds de transit,
* Gratuité temporaire des transports collectifs urbains.
Enfin, à une plus large échelle, il faut envisager des solutions permettant de s’attaquer efficacement aux racines de la pollution de l’air comme le remplacement progressif des véhicules diesel, le développement du fret ferroviaire et fluvial, le développement des transports collectifs, l’amélioration des dispositifs de chauffage, une taxation équitable des poids-lourds, la réduction des épandages de pesticides permettant de s’attaquer efficacement aux racines de cette pollution.
