Ce vendredi 26 juillet le Tribunal de Commerce d’Orléans devait statuer sur les suites à donner après le placement en redressement judiciaire de l’entreprise DURALEX.
Une majorité des salarié•e•s du verrier local proposait une reprise en SCOP (Sociétés coopératives et participatives), modèle économique autogestionnaire privilégiant l’implication du personnel au niveau du capital et du pouvoir décisionnaire. Le modèle de ces nouvelles coopératives est porté et encouragé par les Écologistes depuis plus 50 ans, notamment après que Charles Piaget, leader syndical chez LIP, et René Dumont, premier candidat écologistes à la Présidentielle en 1974 s’étaient rencontrés et avaient établis un accord en prévision de la Présidentielle de cette année là.
Pour le maintien des emplois, la pérennisation du savoir faire industriel local et l’économie induite autour de Duralex, nous tenions à féliciter tous les soutiens de ce projet : les organisations syndicales, plus particulièrement la CFDT, les personnalités politiques locales, nationales et même européennes comme, pour les plus proches d’entre nous, Majdouline Sbai, eurodéputée écologiste, ou encore Emmanuel Duplessy, député Génération.S, membre du groupe écologiste et social à l’Assemblée nationale, présent ce matin au Tribunal. Nous félicitons surtout les salarié•e•s, acteurs et actrices pour cette belle réussite.
Nous, Écologistes, souhaitons réitérer auprès de Duralex et de ses équipes notre proposition pour être des facilitateurs•trices afin d’aider l’entreprise dans son projet d’avancer vers une industrie vertueuse en terme de consommation énergétique comme de gestion des déchets.
Les générations futures continueront à demander dans nos cantines communales quel âge elles ont, et rien que pour cette tradition populaire souvent rappelée, le Tribunal de Commerce d’Orléans a fait un choix qui nous réjouit.