Dans un contexte national de désaveu de la politique gouvernementale, les élections départementales ont donné lieu à un phénomène de balancier en faveur de la droite, facilité par un mode de scrutin majoritaire que renforçait l’élargissement des cantons. Dans le Loiret, cela profite à l’UMP-UDI, mais également à l’extrême-droite, bien que ses candidats aient brillé par leur discrétion, leurs programmes inexistants ou leur absence pure et simple. Ceux qui se présentent comme des patriotes cherchaient avant tout à obtenir des postes et profiter du système sans s’intéresser aux Loirétains. Grâce à une relative mobilisation des électeurs, ils ont toutefois échoué.
D’autre part, nous sommes loin du grand chelem dont rêvait Éric Doligé. Nombre de nos concitoyens ont montré leur attachement aux enjeux locaux et cela permet à la gauche et aux écologistes de maintenir une présence active dans l’assemblée départementale bien que fortement diminuée. Nous y voyons une reconnaissance de notre engagement en faveur de la solidarité et du vivre ensemble ainsi que de notre travail au service de tous les habitants.
Pour EELV, la réélection de Thierry Soler confirme la nécessaire prise en compte de problématiques environnementales trop souvent ignorées. Le Loiret vient de connaître une semaine de pollution atmosphérique intense, symptôme de choix politiques qui méritent d’être à nouveau débattus en associant mieux les habitants et en prenant en considération les générations montantes. Le conseiller départemental écologiste y veillera.
Moïsette Crosnier et Thierry Soler, porte-parole d’Europe Écologie Les Verts Orléanais