Après les renoncements de l’UMP à propos du Grenelle, la contradiction semble venir du Conseil général du Loiret, ainsi que le souligne Thierry Soler, Vice-Président du groupe socialiste vert et républicain, dans un texte à paraître dans le prochain « Reflets du Loiret » :
En signant le Pacte écologique en 2007, Nicolas Sarkozy savait que nous devons, d’ici la fin du siècle, maîtriser les changements climatiques et enrayer la perte de biodiversité. Ce fut l’objectif du Grenelle de l’environnement, avec l’adoption de mesures pour développer une économie verte créatrice d’emplois. Mais, en proposant une taxe carbone injuste, le gouvernement a d’abord dénaturé la fiscalité écologique et il abandonne désormais toute ambition de développement durable.
À l’inverse, notre Département ne s’était pas particulièrement illustré dans ce domaine jusqu’à présent. Voilà pourquoi nous avons voulu appliquer largement, dans le Loiret, une des mesures phares du Grenelle, l’écotaxe poids-lourds. Elle est destinée à réduire la distorsion de concurrence entre transport routier et ferroviaire. Elle ne concerne pas les véhicules légers et permettra le report vers le rail du transport de marchandises.
Malgré quelques réticences au sein de la majorité, l’assemblée départementale a décidé d’appliquer cette écotaxe sur les principales routes départementales. Cela ne met pas en danger le trafic lié aux entreprises locales puisque les itinéraires les plus modestes sont exclus du dispositif (c’est le cas, par exemple, de la plupart des franchissements de Loire).
Thierry Soler
La mise en oeuvre de l’éco-taxe vient d’être repoussée en 2012 par Le ministre de l’environnement Borloo…