C’est aux actes que l’on mesure le niveau d’engagement… ou de « greenwashing »

EELV Ouest-Loiret  s’élève, une fois de plus, fermement contre l’abattage des tilleuls de la place Domrémy à Orléans et soutient les riverains et riveraines dans leur lutte pour les préserver.

Ainsi, neuf tilleuls plantés en 1903 qui offrent à ce quartier leurs grâces et bénéfices : ombre, fraicheur, beauté et histoire des lieux, refuge pour les oiseaux et la biodiversité inhérente, plantes mellifères pour abeilles, fleurs et parfum pour riverains, ces tilleuls n’existent pas dans les cerveaux des « bitumeurs formatés au XXe siècle » alors que nous sommes depuis plus de vingt ans au XXIe.

C’est aux actes que l’on mesure le niveau d’action… ou de greenwashing : trop de voeux,  de discours, de bla-bla  comme la  « charte orléanaise de l’arbre urbain », les ateliers de la transition écologique et bien d’autres exemples d’affichages sans réelles réalisations.

A contrario, dans les villes de co-gestion avec EELV comme à Tours, le  projet de parcours du tram est modifié pour respecter les arbres, à Fleury Les Aubrais, on plante trois micro-forêts en centre-ville, à Saint Jean-de-Braye, douze hectares au coeur de la ville ont été végétalisés, à Bou ont été suspendus tous les projets d’artificialisation des sols, à Ingré, la préservation des espaces naturels autour de 4 sentiers et de mares pédagogiques a été réalisée, pour ne citer que ces nombreux exemples dans la région.

La Planète et sa sauvegarde n’ont plus le temps d’affichages de communication : l’urgence est là, l’action doit être engagée.

Un commentaire

  1. J’ai retrouvé cet article de 03/2021 (France info )
    qui démontre bien les discours « d’affichage  » du maire.
    « À Orleans (Loiret), la mairie vient d’adopter une mesure choc pour protéger les arbres de la ville. Chacun a désormais une valeur et les abîmer pourrait coûter très cher…

    Le maire (LR) d’Orléans (Loiret), Serge Grouard, s’inquiète de la santé de ses administrés, mais aussi de celle de ses arbres. Désormais, chacun d’entre eux a un prix : 10 000 euros pour les platanes, et jusque 88 000 euros pour un if. L’évaluation a été effectuée grâce au barème de l’arbre, lancé par une association et adopté récemment par la mairie. L’outil de calcul en ligne repose sur plusieurs critères précis, comme l’espèce de l’arbre, le prix en pépinière, les bienfaits pour la qualité de l’air, les désagréments éventuels ou encore le coût de gestion.

    « L’arbre est prioritaire »
    Pour le maire, cette entreprise de classement des 25 000 arbres de la ville doit résonner comme un avertissement. « Parfois, l’arbre arrive un peu en bout de course, quand on refait une voirie, on va planter des arbres si on peut, comme on peut, explique Serge Grouard. Nous, on dit, ‘l’arbre, il est prioritaire’. Pour ceux qui pourraient se placer en infraction, on leur dit : ‘attention, ça peut vous coûter très cher’ ». En cas d’infraction, le responsable devra remplacer l’arbre endommagé au prix indiqué. Les habitants semblent convaincus. « Ça me paraît normal, commente l’un d’eux. L’entreprise qui casse un mur chez quelqu’un, elle remplace le mur, on fait réparer. Et bien pour un arbre, c’est pareil. »
    Environnement : à Orléans, une mesure choc pour protéger les arbres de la ville
    Publié le 08/03/2021 15:42
    Mis à jour le 08/03/2021 17:01″

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