Retraites : une autre réforme est possible
En dépit des soupçons qui pèsent sur lui, c’est bien Eric Woerth qui mènera la réforme des retraites. Ce choix est emblématique. Il symbolise l’entêtement du gouvernement à rassurer avant tout les marchés financiers et à continuer à creuser les inégalités qui sont pourtant au coeur de la crise actuelle.
Cette réforme réduit l’ensemble du débat à la question de l’âge de départ avec pour slogan une fausse évidence : « puisqu’on vit plus longtemps il est normal de travailler plus longtemps ». En réalité, cette vision néglige les vrais problèmes et ne conduira qu’à la destruction du système par répartition.
Elle néglige la mise en oeuvre d’une politique globale de lutte contre le chômage et d’une meilleur répartitions des richesses qui permettraient d’équilibrer les comptes des caisses de retraites de façon durable. Elle laisse sous le boisseau la situation des jeunes, travailleurs précaires aujourd’hui et retraités pauvres de demain. Véritable génération sacrifiée dont taux de chômage et la précarité explosent. Elle va transformer de jeunes retraités en vieux chômeurs. Les seniors sont structurellement sous employés. Reculer l’âge de la retraite aura pour effet de prolonger la précarité dans laquelle sont plongés nombre d’aînés.
Elle va pénaliser au premier chef les ouvriers, qui travailleront plus longtemps et toucheront moins, les femmes ou les allocataires du RSA pénalisés par des carrières incomplètes.
De façon générale seul le travail continue d’être mis à contribution tandis que les profits seront taxés de façon symbolique. Il existe pourtant d’autres solutions pour financer les retraites en répartissant mieux les richesses.
Les écologistes proposent notamment de doubler la CSG sur les revenus du patrimoine, d’imposer une contribution sociale retraites sur les dividendes, et de supprimer les exonérations inutiles de charges sociales, à commencer par les exonérations sur les heures supplémentaires. Il est aussi possible d’augmenter modérément les taux de cotisations et de favoriser le passage progressif à la retraite à temps partiel, avec tutorat d’un jeune embauché.
Partout en France, Europe Ecologie-Les Verts participeront aux manifestations du 7 septembre pour refuser les propositions injustes du gouvernement et dire qu’une autre réforme est possible.
[Communiqué des Porte-parole nationaux des Verts, Djamila Sonzogni et Jean-Louis Roumegas]
La rèforme des retraites, est une rèforme pour les riches(le camp de sarko) et contre les pauvres. Les nantis journaleux, politiciens, bourgeois ont des carrières tranquilles des emplois de complaisance avec pour la plupart des taux de pensions élevès alors qu’ils n’ont jamais travaillè de leur vies. RMC participe à cela en censurant certains message notamment dénoncant les privilèges des bourgeois que weiss, bourdin, marschall, truchot défendent ……
Sarkozy, woert , estrosi, morano tous incompétent veulent faire payer la facture aux pauvres ; 15000 à 20000 pour des journaleux de rmc qui osent parler de valeur de travail
Bourdin c’est un rigolo, qui se prend pour un intellectuel, miracle il a une idèe le minimum de retraite c’est sure lui il n’aura aucun pb de retraite ; au lieue que des journaleux comme lui gagne des 15 000 à 20 000 euros par mois je propose 7500 par mois(pas mal dèjà) et que le reste aille vers les employès de rmc comme les femmes de mènages qui ont des employes plus pénibles.
La France et le monde souffrent d’un pb d’égalitè sociale et de redistribution, rmc n’aime pas mon discours et me banni des diffèrents blogs car la véritè dèrange, par contre rmc laisse les insultes racistes sur les diffèrents blogs rmc aime stigmatiser des minoritès pour faire son buzz rmc=radio poubelle
la ligne éditoriale de rmc
Il n’y a que les actions fortes qui font peur. C’est dommage de bloquer des personnes qui sont dans le besoin de travailler mais malheureusement si rien n’est fait, les politiques feraient ce que bon leur semble (ce qui n’est pas loin d’être le cas déjà).
Je crois qu’au contraire même ceux qui par nécessité pression ou autre seront au travail ce jour-là devraient s’arrêter de travailler pendant 5 minutes pour montrer leur opposition à cette nouvelle loi sur les retraites qui est complètement injuste et vise toujours les salariés.
LA GREVE OU RIEN!
Il est maintenant clair aux yeux de tous que l’escroquerie aux retraites n’est nécessaire qu’aux paradis fiscaux, épargnés par les bombardements et attentats, chez eux la vie est cool et la révolution, conservatrice des seuls intérêts capitalistes. Elle est également essentiel à la bonne marche des fonds de pensions américains, qui ont mis sur la paille, combien de retraités, on attend les estimations de la police, et indispensable encore aux managers et autres bénéficiaires de stocks options et parachutes dorés, qui pètent et rotent et ronflent heureux comme des gauleiters allemands en goguette, dans leur blindage fiscal. Elle est également indispensable aux entreprises du CAC 40, qui nous font un caca nerveux chaque fois qu’est prononcé le mot de salaire, un gros mot, pour ne rien dire de l’horreur du mot grève. En l’entendant, le trou du cul gouvernemental se dilate comme pupille d’opiomane et sanglote, ça sent l’automne, et alors c’est la France toute entière qui est couverte de merde. Elle est vitale encore au développement des pôv’ pme, toutes filles du roi Midas, espérant se faire des couilles en or, rien qu’en trempant leurs nouilles dans le pactole mondial. De plus, et par-dessus le marché, l’escroquerie aux retraites est primordiale quant à la carrière des escrocs républicains et démocrates, institutionnels et privés, invitant les prolétaires à une vie frugale, gage d’une santé florissante. Et en plus, tiens! Comme c’est étrange, ça sent bon la liberté. Mais ces escrocs en bottes, doublées de charentaises, servent avant tout d’intermédiaires à tous les dictateurs avides de croissance à deux chiffres. Ceux-là même qui flirtent avec la pègre et ont les yeux de Chimène pour les tueurs de journalistes. Ces escrocs au doigt d’or (l’or des droits de l’homme) câlinent aussi toutes les dictatures, prêtes à l’ouvrir au maximum à Hong-Kong ou ailleurs, pour l’avoir cousu d’or, se dressant brutalement sur leurs pattes, pour aller défiler, nulle part, au Tibet, en chantant heili, heilo, on a du boulot et ah ça ira, ça ira, au bout des baïonnettes, le peuple ira loin, et prévenant l’idiot de Taïwan que ça va chier pourpre écarlate, s’il s’avise d’être le cheval du tigre et le talon de la taupe. Là-bas aussi, i’ sont fortiches en phrase-bateau, après moi le déluge! Mais n’oublions pas le meilleur pour la fin, les déchus du socialisme et les dignitaires de la gauche capitaliste, qu’a prévenu qu’elle est pas là pour danser la polka du plombier, attention! elle va marcher sur l’assemblée nationale, depuis le palais du Luxembourg, en 2012! Et alors là, ça s’ra the end of beans, le roi des pôv’ cons peut se préparer à plier ses gaules et à rejoindre les exilés fiscaux, à l’abri de la menace de déchéance de nationalité, et autres nomades fictifs. L’opium, c’est bon l’opium! Et ça en laisse un paquet sur le carreau. Ni vu, ni connu, d’ailleurs, y a rien à voir. Pour se le border de nouilles, le gouvernement est le meilleur.
Alors France entends-tu? Mai 68, à l’Elysée, pétant, chiant sur la moquette, en récitant du de Gaulle, imagine! Pour une liquidation, c’en est une! Mais France avortée a sa propre jouissance que nul n’entrave. Elle jouit, elle rabâche: France a peur, France a peur, France a peur… La tête dans le cul, mtaa souf, contre le Mur, elle dialogue avec la mort. La comédie du pouvoir est un tantinet déréglée. Face à ce lebensraum français, à ce bazar enfantin des libres intérêts, besoins et privilèges capitalistes, petits, moyens et grands, qui profane le passé, pille allègrement le présent, grève l’avenir, en préparant activement de nouveaux massacres de masse, bref qui ne sait que compter le plus qu’elle extorque au prolétariat, chaque jour, 24 heures sur 24, grâce à quoi, cet espace vital capitaliste se paie une armée morte, chargée de compter le nombre de manifestants et de repérer le loup de Tarnac, autre arnaque, caché au milieu des moutons syndicalistes qui gueulent à tue-tête, négociations, négociations, nous sommes tous de la même communion, l’habituelle poésie frappée du sceau de la débilité mentale la plus profonde, comme elle s’en vante, et donc face à l’inconsistance et l’impuissance capitalistes, il n’y a que la grève. La grève ou la mort sociale, politiquement programmée, vieillesse qui rime avec maladie en prime, et surtout, surtout, y a bon la guerre, le bain capitaliste de jouvence, sa philosophie dernière. Comme quoi, ya toujours un moyen de s’en sortir. Car, à part faire danser le gitan, tout l’été, obliger les Africains à chanter la Marseillaise, l’équivalent français de la vodka, ça réchauffe rudement, et la jouer au violon pour attirer les surviveurs au terrorisme global du fisc français, qu’est-ce qu’il sait faire d’autre, l’avorton national? RIEN! Et donc en ces temps de miracle économique et mirage turc, seule la grève a la puissance du Christ. Avec elle, les aveugles du budget entendront retentir un grand couac dans l’hémicycle, les sourds de l’intérieur verront leurs triques ramollir et les bouches de la justice arrêteront de les sucer. Déjà, ça assainira le débat public. Et pour la suite, le prolétariat, en avançant, y pourvoira, en prenant le bras et le reste, car assez des doigts avertisseurs de morales à deux balles. Face à la misère croissante capitaliste, chanter marchons, marchons, ne mène nulle part. A part pactiser avec l’escroc étatique. La grève est la première mesure de salut public à mettre en oeuvre. Si le prolétariat veut vivre, il doit déserter en masse les lieux de l’exploitation capitaliste et venir respirer l’air de sa propre liberté, gagnée sur tout l’espace public.
Capitalistes, hors de France!
Mettre à bas l’état capitaliste: une question de vie ou de mort
Ils comptent les manifestants. Ils comptent les heures et sous perdus, à cause des grèves. Ils comptent le fric que le fisc leur « confisque », de sa main gauche. Ils comptent même le nombre d’années-lumières qui séparent lycéens et étudiants, de la retraite. Compter, pour eux, c’est tout ce qui compte. Car les capitalistes n’ont que l’argent à la bouche, l’argent! L’argent! L’argent! En fait, c’est plus fort qu’eux, ils l’avouent à chaque seconde: ils comptent sur les prolétaires pour s’en sortir. Prolétaires auxquels, curieusement, ils demandent de ne pas compter leur propre temps, sinon c’est attentatoire aux libertés! Pur égoïsme! Voire un crime contre l’humanité, la leur! Ou alors c’est, au mieux, une façon totalement irresponsable d’agir! Propre aux types complètement marteau, stagnant dans un enfer pratico-inerte, créé de toutes pièces; ce qui démontre bien une imbécillité sans bornes, sans parler d’une évidente incapacité à penser le monde plus loin que sa bite, plus vite que son ombre et plus haut que le premier minus venu! Ils nous ont bien compris. Nous ne sommes pas de la race des gagnants. Parmi nous, il n’y a pas de grands fauves qui servent de putains aux classes capitalistes. Ni d’aigles de carnaval, à plumes d’autruche, qui se mettent le feu au cul, en s’asseyant sur les restes d’une forêt calcinée. Avec le beurre président, c’est plus mieux, précisent ces amateurs de traditions scolaires. Quant aux ghettos réels, qui sont les nôtres, nous ne les avons pas choisis, ce sont les fruits merveilleux de la croissance. Et donc, entre eux et nous, nous sommes d’accord, il n’y a aucun échange véritablement humain, possible. Leur démocratie n’est pas pour nous. Et leur liberté est un parfum qui pue la mort.
Si le prolétariat veut vivre, le capitalisme doit crever